dimanche 11 août 2019

come back & épilogue

Une fois rentrés, il faut faire un bilan.
voici en vrac, le constat qu'on peut faire sur le papier, le principal restant dans notre esprit et nos souvenirs et les 3390 photos prises.
Ce qui est sûr c'est que tout s'est bien passé, que nous n'avons pas ressenti d'insécurité, que nous avons été très bien accueilli et que nous avons presque vu tout ce qu'on espérait voir. Ces régions restent des destinations faciles à faire tout seul.
Les échanges se font assez facilement, même si l'anglais pratiqué l'est avec un fort accent. Avec de bonnes notions et parfois l'analyse de ce qu'on croit comprendre, on a toujours su arriver à ce qu'on souhaitait.
Coté Canadien, même si on est censé parler la même langue, il nous a souvent fallu faire répéter pour bine comprendre. Les expressions employées nous souvent faire sourire. Branchez vous sur une radio québécoise et vous comprendrez.

Quelques chiffres:
189 km faits à pied, ça fait presque 62000 pieds... c'est comme ça qu'on calcule là bas, ce qui est sur c'est qu'on a beaucoup marché.
2758 miles faits avec notre char, ça fait 4438 km... c'est comme ça qu'on calcule là bas, ce qui est sûr c'est qu'on a beaucoup roulé.
On n'a pas compté le nombre de bouteilles d'eau bues, ce qui est sûr c'est qu'on a beaucoup bu.

7 états US traversés:
- Le Massachusetts
- Le New Hampshire
- Le Maine
- La Pennsylvanie
- Le Maryland
- Le New Jersey
- L'état de New York
2 provinces Canadiennes traversées:
- Le Québec
- l'Ontario


Pour faire rêver un peu, le prix du litre d’essence aux USA est de 0.54 euro et de 0.85 euro au Canada quand chez nous il est actuellement d’environ 1.50 euros. Faire son plein avec un billet de 20 dollars (18 euros)...
Le coût de l'électricité domestiques est aussi très bas, notamment au Canada, ce qui fait que la consommation énergétique est très importante et le gaspillage très présent. C'est le même constat pour la consommation en générale (emballages, verres, assiettes, pailles en plastique jetable), les climatisations omniprésentes, la lumière très souvent allumée 24/24.

une valise bien scrutée par la douane américaine (ils ont peut être cru que les bouteilles de sirop d'érable contenaient des matières illicites)

un grand merci à:
notre Huyndai Accent à boîte automatique évidemment, qui a parfois souffert dès que le relief prenait quelques degrés. Il est vrai qu'elle avait déjà pas mal de km au compteur dès le départ.
notre GPS qui a toujours su nous emmener à bon port:
Notre glacière high tech:

Merci au soleil et beau temps de nous avoir aussi accompagné tout au long de ces 21 jours.

Et un grand merci à tous ceux qu'on a pu rencontrer, avec entre autres: John, Brittney, Fatine,Kevin, Matt, Christopher, Diane et tous les anonymes qui ont fait aussi que nous conservons un bon souvenir de ce trip.

Coté finances, les dépenses se répartissent ainsi:
- coût du vol sur British Airways et American Airlines: 978 euros + 2 fois 50 euros pour les bagages en soute, maintenant payants sur les vols transatlantiques pour de nombreuses compagnies
-coût de la location de voiture: 641 euros pour 18 jours + 241 euros de taxe, de frais divers et notamment le boîtier péage qu'on nous a pratiquement forcé à prendre)
- 269 euros de carburant
- 965 euros de repas et boissons
- 675 euros d'achats divers (entrées musées, souvenirs, billets de métro/bus, parkings...)
- 1468 euros de logements. Entre chez l'habitant, le plus souvent et Booking pour la première nuit à Boston). coût moyen par nuit: 69 euros, parfois avec le petit déjeuner compris.

dimanche 4 août 2019

Brooklyn

Comme hier soir, on a mis les pieds dans le Bronx. C'est pas qu'on souhaitait y aller, mais des travaux ayant lieu dans le métro, c'est l'option la plus simple pour rentrer ou partir de notre quartier de Harlem. Ces quartiers ont eu des années difficiles quant à  leur image de ghetto où il ne fallait pas s'aventurer. Aujourd'hui, cette image s'est amélioré, même si on ne tenterait pas une visite tardive sans lumière.  On y est allés alors qu'il faisait déjà nuit...et on y repasse ce matin mais n'y passerait pas nos vacances
Tout au sud-est de la ville, Brooklyn est le nom d'un quartier, le plus grand d'ailleurs en superficie, mais surtout celui du pont qui relie Manhattan et qui reste lui aussi une des images de la ville, que nous avons déjà parcours de Est en West et du North  au South






Ce pont permet de traverser l'Est river sur environ deux km. Seuls y passent les voitures et piétons, les métros et trains passant sur le pont juste à côté  où sous la rivière. 
La construction de cet édifice symbolique a pris 13 ans dans les années 1880. Quand on pense que l'Empire State building n'a pris que 13 mois pour être construit 40 ans plus tard. Il y a foule sur le pont, mais les images sont belles, les points de vue sur Manhattan et la statue de la liberté ne peuvent faire que de bons souvenirs que chacun veut ramener. 
C'est par  le bateau taxi que nous souhaitons retourner sur Manhattan, avec une traversée  réglée en 5 minutes chrono. De Wall street, c'est vers le quartier de Greenwich village que nous rejoignons toujours par le métro.



Ce très joli quartier ne ressemble pas du tout au reste par sa structure. Ici c'est un village aux rues non perpendiculaires comme dans le reste de la ville, ce qui complique un peu le repérage sur notre carte.
Ambiance très agréable, assez branchée, avec de la musique un peu partout. Un groupe de 5 jazzmen donne le rythme dans la rue. Non loin de là,  un petit havre de paix, le square Washington, où un arc de triomphe s'ouvre sur un espace de verdure. Jets d'eau où jouent les enfants et pas que de jeunes enfants, marchands de glaces  et boisson, musiciens, boulistes, promeneurs, il y a aussi foule dans ce bel espaces.
Avant de rentrer, passage par la highline , ancienne voie de chemin de fer désaffectée et devenue un lieu de promenade le long de la rivière Hudson.


S'agissant d'un train qui circulait dans un espace surélevé, l'endroit sillonne entre les immeubles parmis la verdure et sans circulation.

samedi 3 août 2019

Manhattan

Une nouvelle bonne journée de visites au coeur de la ville, Manhattan s'annonce. Nos pass de métro chauffent d'utilisation. Les distances sont longues entre chaque visite intéressante et nous mėnageons nos pieds qui ont parcouru déjà de nombreux km. Le revers de la chose reste la température insupportable dans les couloirs et sur les quais du métro. Les wagons et le nombre de personnes dégagent une chaleur sèche qui nous fait plus que transpirer. Mais le sac à dos est rempli de bouteilles d'eau fraîche qu'on peut remplir dans les fontaines un peu partout.
Le coeur de Manhattan sud sera l'objet de nos visites du jour avec, pour commencer l'étrange immeuble Flatiron, dans le plus pure style art déco. Pas très haut, mais en forme de pointe, c'est l'avènement  dans les années  30, de la construction tape à l'oeil avec une imagination forte.

Un peu plus haut,  c'est la démesure de la hauteur avec l'Empire State building, maintes fois représenté sur les images de NYC, les films (on pense tous à  King-Kong en premier lieu), 79 étages parcourus en quelques secondes après une grande présentation autour de ce bâtiment, puis encore 7 étages dans un dernier ascenseur pour découvrir à  360 degrés la ville qui ne dort jamais.  À plus de 380 mètres, on surplombe toute la ville, qu'on entend ronronner, et qu'on imagine grouillante de vie juste en dessous. La vue est grandiose et les appareils photos ne savent plus où donner du clic clac. On s'attache sur certains points qu'on a déjà pu voir, on distingue le bas de Manhattan, juste derrière, la statue de la liberté si petite vue d'ici, mais aussi les aéroports en banlieue. On prend le temps d'admirer et de respirer cette ville mythique. On comprend pourquoi il y a autant de gens à venir lui rendre visite.






Comme nous sommes sur la 5eme avenue, nous continuons à  nous tordre le cou pour toujours regarder plus haut et admirer les tours Chrysler et Chanin, qu'on voyait de là haut comme des constructions en Lego mais qui nous impressionnent aussi petits que nous sommes, une fois à leurs pieds. 
Les noms prestigieux se succèdent: tour Rockfeller, tour Trump (pas de prestige pour cette dernière, mais un service d'ordre), grand central terminal (immense gare), cathédrale St Patrick au milieu de tous les grattes-ciel et on reprend une nouvelle fois le train.


La photo est volontairement à l'envers


Nous souhaitions visiter le MOMA (Museum Or Modern Art), mais des travaux sont prévus jusqu'en octobre et il reste fermé. C'est le musée Gugenheim que rejoignons pour finir notre journée de visite. Pour la deuxieme fois on bénéficie du système "paye ce que tu veux". Pour quelques musées, certains jours et à partir d'une certaine heure, la billetterie  nous propose de donner ce qu'on veut pour entrer. On comprend assez vite pourquoi la queue du Gugenheim fait plusieurs centaines de mètres.
Ce musée privé regroupe un bon nombre d'oeuvres d'auteurs très connus (il y a meme du Fernand Léger, nommé  comme artiste francais d'Argentan) et des expositions spécifiques beaucoup plus récentes pour des artistes  de tous horizons. Sincèrement, il y a  une majorité  de très belles choses, de grande valeur artistique,  mais aussi des oeuvres qu'on va nommées  de décalées. C'est tout l'art de l'art...






vendredi 2 août 2019

NYC la grosse pomme

Pour bien visiter cette ville énorme,  surnommée  la grosse pomme, il faut s'organiser et c'est un programme précis par jour que nous nous sommes fixé pour voir le maximum de choses essentielles à  ne pas manquer.
On doit dans un premier temps changer de train, c'est comme ça qu'on appelle le métro ici, car une panne nous fait arrêter dès le premier arrêt.  Mais qu'importe, on est vite pris en charge et conseillés pour prendre un bus qui nous fait rattraper un autre métro.  Il faut dire que le système de transports en commun est assez bien organisé. On se repère par des couleurs et par le fait de savoir si on monte la ville ou si on la descend, sinon on fait ouest ou est. C'est comme la structure de ville: il y a les avenues qui sont dans le sens est/ouest et les rues qui sont horizontales du sud au nord.
Note première visite nous emmène voir l'un des symboles de NYC, c'est lady Liberty, qui fait face à la ville, de l'autre côté de l'Hudson. On la voit de loin et c'est toujours une émotion de voir un monument aussi mondialement connu pour la première fois.  Il existe un ferry qui fait l'aller-retour entre Manhattan et Staten Island et qui permet de passer devant cette icône. C'est un symbole, représentant très bien cette ville et ce pays, juste à côté de Elis Island,  qui fut le point de passage de tous les immigrés qui , il y a quelques temps, voulaient  tenter leur chance dans le nouveau monde. D'autres essaient encore aujourd'hui, notamment à  la frontière mexicaine et ce cher Trump n'a rien trouvé de mieux que de faire construire un mur au pays dit des libertés.

Elle Island



Seconde visite chargée aussi d'émotions, le site du World Trade  Center qui recoupe deux choses: ground 0, symbolisė par deux  trous avec cascades d'eau aux endroits où se situaient les deux tours jumelles qui se sont effondrées  et un musée en mémoire à cette tragique page de l'histoire. Tout le monde se souvient de ce qu'il faisait le 9 septembre 2001 quand il a appris l'ampleur de ce désastre. Le site est sobre et appelle à la mémoire des disparus et aux conséquences de ce 11/9. 
Ground 0, lieu de mémoire avec le nom de chacune des victimes.
Une rose est posée  sur le nom de chaque personne le jour de son anniversaire 
Pour la partie musée,  c'est également très instructif et chargé  d'émotions mais un  peu long. On a l'impression d'entendre et de rėentendre la même chose, notamment au niveau de la chronologie des faits. Annoncée pour 40 minutes, c'est plus de deux heures qui sont nécessaires pour une bonne découverte,  ce qui fait que nous passons rapidement sur la fin de l'exposition qui nous semble être encore une répétition de ce qu'on a vu et entendu.

Pilier de l'une des tours préservé 

Il y a foule de touristes partout,  et le sommum est dans la quartir des affaires, juste à côté,  où on découvre une queue de personnes qui attendent pour se faire photographier avec le taureau de Wall  Street "ragging bull". 




Dėja que la place est assez petite, quel intérêt de vouloir se faire prendre en photo avec tout ce qu'on voit. Les asiatiques en sont les spécialistes. Ils ne viennent pas voir un centre d'intérêt, ils viennent pour se faire prendre en photo devant, au plus grand désagrément du site et de ceux qui veulent simplement voir. C'est le revers du tourisme de masse et nous y contribuons tous en voyageant.
De ce quartier des affaires, il n'y a qu'un pas pour se rendre sur les berges de l'Hudson, pour s'allonger et admirer le pont de Brooklyn qui sera le sujet d'une autre visite. Le repos s'est peut être un peu transformé en sieste réparatrice...


Toujours à pied, on peut rejoindre le quartier assez branché de South street seaport. Quartier qui a conservé des batisses en briques, d'une hauteur raisonnable et bien rénové. On parlerait chez nous d'un quartier pour Bobos et c'est bien le sentiment qui en ressort. 


Même si les distances sur nos cartes semblent courtes, l'échelle nous conseille de faire chauffer notre pass métro pour  ménager nos pieds afin de visiter les quartiers chinois puis italien. Pour le premier, c'est comme tous ceux qu'on a pu déjà voir dans d'autres grandes villes, une communauté très axée sur le commerce et qui vie encore un peu comme au pays. Pour le côté italien, c'est devenu une suite de restaurants dont les terrasse innondent la rue avec des rabatteurs tous les 15 metres. Aucun intérêt, on passe à autre chose.

Notre programme chargé du jour à été suivi et nos  jambes et pieds ont besoin de repos pour mieux  repartir demain.

jeudi 1 août 2019

Premiere découverte de NYC

Il nous faut quitter Philli ( surnom qui est donné  à  Philadelphie) pour rejoindre notre ultime étape: New York City. Mais pas envie de quitter aussi vite l'Amérique profond qu'on a pu découvrir sur ces 3 semaines, alors nous quittons l'autoroute, qui a parfois jusqu'à  14 voies de circulation, pour rechercher un peu de vraie vie à l'américaine. C'est dans un tout petit village que nous nous posons, d'abord pour une visite puis pour le déjeuner.  Et la nous sommes tombés dans THE  restaurant. Ambiance chaleureuse, repas simple et de qualité  et en bonne quantité comme il savent toujours faire, un bar où des habitués  discutent et des prix très corrects. On aime ce genre d'ambiance  où  tout le monde se parle. Notre voisine ayant entendu que nous étions français à entamé la conversation et nous a raconté un petit bout de sa vie (enfin c'est ce qu'on croit avoir compris, l'Américain ne faisant jamais d'effort de prononciation vis à vis des étrangers)




La courte distance entre Philadelphie et notre prochaine étape (150 km environ) nous permet d'arriver assez vite sur NYC, et là,  c'est La claque. Quand apparaît au loin toute cette masse de grattes-ciel, comme on l'imagine dans tout ce qu'on peut voir comme films, documentaires ou séries, on vit un rêve éveillé. C'est tout simplement impressionnant et même au delà  de ce qu'on imaginait. Malgré la très forte circulation, l'accès a notre appartement, dans Harlem, se fait assez facilement, plus facilement en tous cas que de trouver la clé de ce logement. La propriétaire s'est trompėe dans ses indications, mais avec l'aide de deux commerçants on a pu accéder, au 4eme étage, sans ascenseurs à notre logement pour les 4 prochaines nuits.

Juste le temps de déposer nos bagages et c'est l'heure de quitter à regrets notre petite voiture rouge qui nous a supporté depuis le premier jours. Nous aussi on a supportė parfois ses petites faiblesses dès que la pente était prononcée. 
On file ensuite prendre des pass pour le métro pour nous éviter de trop marcher dans cette immense ville.
Et comme nous sommes à deux pas de Central Parc, ce sera notre premier site incontournable de visite que nous avions programmé. Cet écrin de verdure au coeur de cette ville, c'est fou.  On y préserve  un morceuade nature où chacun vient, soit marcher, courir, s'allonger dans l'herbe, pique niquer, faire de la musique, visiter le zoo, faire du sport comme de la boule de fort et plein d'autres activités encore. L'espace à été très bien ammenagė, avec de très nombreux sentiers et on oublirait presque qu'on est dans une mégalopole si on n'entendait pas au loin  les sirenes hurlantes des pompiers ou ambulances et le bruit ronronnant de la ville si proche.


Pour finir cette première demie journée,  c'est sur la 7eme avenue, au fameux Times Square, carrefour emblématique de la vie trépidante de NYC que nous decouvrons, apres avoir bien étudié le fonctionnement du reseau de métro, endroit où d'ailleurs la chaleur est insupportable. Et la foule des touristes est là, dans un mélange de bruits et de couleurs déversées par les panneaux lumineux gigantesques. Entre les marchands  en tous genres, les rabatteurs de tours en City bus, le klaxon et les diverses sirènes, les faux sosies de personnages connus posant pour une photo contre quelques dollars, les animateurs(trices) de rue, on se croirait revenus à Las Vegas. L'ambiance est aussi chaude et agréable  que peut l'être la vue inimaginable de ce spectacle de rue.